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Les belles affaires du viager

Perspective

14/12/2017

© 2017 Paris 9 - Viager Occupé sur une tête au 3e etage d'un bel immeuble de 1850


De plus en plus d'investisseurs s'intéressent au viager. Cette acquisition est moins lourde à gérer qu'une location classique et participe à la constitution d'un patrimoine en vue de la retraite.

Depuis des années, l'achat en viager traîne une image immorale et poussiéreuse. Avec 5.000 à 8.000 ventes par an, ce marché de niche reste confidentiel avec moins de 1 % des transactions enregistrées en France. Et pourtant, les investisseurs particuliers purs et durs redécouvrent les charmes de cette forme d'acquisition qui, pour mémoire, consiste à payer comptant au vendeur (le crédirentier) une somme (appelée bouquet), puis à lui verser une rente viagère jusqu'à la fin de ses jours.

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Acheter à Paris est une façon d'investir dans la pierre sans subir le plafonnement de loyer en vigueur pour la location nue ou meublée. « Dans la capitale, l'opération s'avère intéressante car c'est l'occasion de devenir propriétaire de biens de belle facture avec des décotes de prix selon l'âge du vendeur », précise Vincent Desmarie, directeur de Barnes Viager. Y a-t-il un risque de surpayer un bien ? Les professionnels du viager affirment que c'est une fausse idée. Selon eux, le bien est présenté avec une décote appelée valeur d'occupation qui est le résultat de la valeur libre (ou valeur vénale) diminuée d'un abattement d'occupation. Il est déterminé sur la base d'un barème qui prend en compte l'âge et le sexe du vendeur. Ensuite, cette valeur se répartit en un bouquet et une rente viagère. La valeur du bouquet augmente avec l'âge de la personne, mais ne dépasse pas un tiers de la valeur d'occupation.

© Les Echos - publié sur Barnes International le 14/12/2017

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